Sissi et l'équitation
Sissi avait beaucoup de passions, mais la plus grande de toutes était l'équitation. Elle avait appris à monter à Possenhofen, avec son père comme professeur. A partir des années 1870-1880, elle se mit à pratiquer ce sport plusieurs heures par jour.
Portrait représentant Sissi en amazone
à Possenhofen; peint par Karl von Piloty
Elle organisa alors de grandes chasses à courre à Gödöllö, pouvant durer une journée entière, et invita les meilleurs cavaliers d'Europe à y participer. Nicolas Esterházy, surnommé "Nicky le sportif", ou encore Marie Wallersee-Larisch, la nièce de Sissi, en faisaient souvent partie.
Peinture anonyme représentant Sissi devant
Gödöllö, avec des cavaliers et des chiens,
sûrement lors d'une partie de chasse à courre.
Mais au bout d'un certain temps, l'impératrice se lassa de ces chasses à Gödöllö, car elle trouvait que la forêt était trop dense et les obstacles pas assez hauts. Elle chercha de meilleurs endroits où elle pourrait aller, et trouva l'Angleterre et l'Irlande.
Sissi à cheval, dans les années 1880;
gravure sur acier de Th.L.Alkinson.
A cette époque, un homme, Bay Middleton, était très populaire en Angleterre. Il était considéré comme l'un des meilleurs cavaliers de tout le pays. Evidemment, Sissi demanda à le rencontrer, mais comme il était assez fier de lui même, il lui répondit que ce serait la première et dernière fois qu'il ferait cet effort.
Photographie de Sissi à cheval,
dans la cour de la Hofburg, vers 1870
Mais il ne fit pas ce qu'il avait dit. Il était vraiment impressionné par la manière qu'avait Sissi de monter à cheval, alors il accepta de devenir son "maître d'équitation". Ils passèrent de longs moments ensemble, et devinrent très proches l'un de l'autre. Si proches qu'ils furent soupçonnés d'être amants.
Aquarelle représentant Sissi à cheval (à gauche), et dessin
montrant Bay Middleton en habit de chasse à courre (à droite)
Evidemment, ces rumeurs blessèrent énormément l'impératrice, d'autant plus que sa soeur Marie de Naples raconta cette histoire de liaison à Rodolphe. Puis elle décrit à Sissi la réaction que le prince héritier avait eue en apprenant cela. Elisabeth était furieuse contre sa soeur, et elles ne se parlèrent plus pendant assez longtemps...
Photo prise par les frères d'Allessandri,
représentant Marie de Naples, soeur de Sissi
Sissi voulut ensuite acheter des chevaux de course, très compétents et très chers. L'empereur n'était pas d'accord pour qu'elle dépense autant d'argent, mais une aristocrate anglaise voulut bien lui en offrir un. Ce cheval fut le premier de toute une série de chevaux de course que Sissi finit par acheter, par l'intermédiaire de Bay Middleton, en utilisant l'argent que François-Joseph lui donnait tous les ans.
Quelques-uns des chevaux de Sissi...
Pour pouvoir se perfectionner, l'impératrice louait aussi de petits châteaux avec de grandes écuries. En Angleterre, en mars 1876, elle séjourna à "Easton Neston House"; puis en Irlande à "Summerhill", en 1879. Les Irlandais et les Anglais ne s'aimaient pas trop à l'époque, et le fait que Sissi passa d'un pays à l'autre fit mauvaise impression.
La "Easton Neston House"
Le château de Summerhill. Aucune photo en couleur n'a pu être prise de ce
château, car il a été détruit en 1921 par les Républicains de la guerre d'Indépendance.
Sources:
-Les sites internet:
http://www.eroschevauxpassion.com/article-sissi-imperatrice-sissi-amazone-74783797.html
http://www.elisabethdautriche.fr/?option=com_content&view=category&id=6&Itemid=2&paged=5
http://theesotericcuriosa.blogspot.dk/2012/03/blog-post_2346.html
http://sissiludwig.forumfree.it/?t=56453005
http://www.theroyalforums.com/forums/f210/emperor-franz-joseph-i-1830-1916-and-empress-elisabeth-sissi-1837-1898-a-16503-2.html
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Fratelli_D%27Alessandri_-_Maria_Sofia_di_Baviera,_regina_di_Napoli_%281841-1925%29_1.jpg?uselang=fr
http://www.irelandbyways.com/ireland-routes/byroute-13-2/byroute-13/
http://www.mkheritage.co.uk/eoa/mainframe.html
http://sissiludwig.forumfree.it/?t=62705479
-Les livres:
"Sissi, impératrice d'Autriche", de Jean des Cars, éditions Perrin
"Elisabeth d'Autriche", de Brigitte Hamann, édition Fayard
"Sisi, Mythe et Réalité", de Katrin Unterreiner, éditions Verlag Christian Brandstätter
"Sissi, l'impératrice Anarchiste", de Catherine Clément, éditions Découvertes Gallimard
"Sissi, ses frères et soeurs, valse tragique en Bavière", d'Erika Bestenreiner, éditions Pygmalion